A 30 minutes
de la Canebière, une lumière éclatante
sur la blancheur des rochers, une mer profonde où l'oeil
se perd, un havre de tranquilité. |
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Superbe
nudité, silouhettes ascétiques, depuis le rivage
les iles apparaissent comme brulées par le soleil, rongées
par les embruns. Mais en s'approchant en bateau puis en parcourant
à pied ou en calèche leurs chemins, la découverte
d'une flore riche et diverse, blottie au creux des rochers,
à l'abri des vents, réserve de merveilleuses surprises. |
Le micro
climat de l'archipel engendre des espèces originales,
adaptées à des conditions très particulières.
En effet, les iles présentent le curieux privillége
d'être le site le plus sec de France. Par ailleurs l'emblématique
"Mistral" est le grand acteur des lieux. Il sculpte,
il façonne, il ordonne. |
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On y trouve
des plantes dites xéorophytes pour la sécheresse
et halophytes pour le sel. Leurs formes sont souvent curieuses,
en ligne de fuite causées par le vent ou en coussinet
pour s'en protéger. Il faut absolument considérer
ces plantes comme des espèces protégées
et ne rien cueillir. |
Les oiseaux
marins trouvent aussi asile sur l'archipel. Chaque printemps,
quelques dizaines de couples de puffins cendrés, oiseaux
de haute mer, viennent nicher au frioul. Le goéland leucophée,
"gabian" est ici chez lui. Très familier, il
partage à sa mannière le quotidien des marseillais.
Les falaises littorales abritent également quelques petits
rapaces diurnes et nocturnes dont la chouette cheveche. Le merle
bleu, le martinet pale ou le martin pecheur trouvent aussi refuge
sur les îiles. |
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Durant
une promenade, il n'est pas rare de surprendre, un instant de
vie, de tout ce petit peuple. Assis sur un rocher dominant les
fonds turquoises des criques, il arrive de se sentir très
éloigné de la grande métropole qu'est Marseille,
pourtant à seulement quelques encablures de dépaysement.
Il est recommandé d'emprunter les chemins tracés
et de ne pas piétiner la végétation.
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